1. |
L'APOLOGIE...
03:18
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Ta gorge béante qui s’implante dans mon foie
Gras de ces lundis et ces mardis passés
Transit devant sa télévision
À regarder les étoiles s’aligner les unes dans les autres
Y donner un nom
S’émoustiller devant
Un précepte
Une idée
S’rappeler cependant
Qu’on existe
Exister
La lune
Les buildings
Les bungalows
Les noms
Les virgules
Les proverbes
Tout est concept
Tout est idée
Tout est neutre...
Jusqu’à ce que quelqu’un te mette son poing dans la face
...
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2. |
Tous, des avalés
04:08
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La ville respire l’humain
Ça sent dedans mesquin
La vie est un revolver qui relie ma tempe à ma main
Enfin
Ça bave comme des chiens
Les fils s’en tirent très bien
J’ai froid, j’ai soif, j’ai faim
L’envie est le réverbère
Qui m’indiquera le chemin
Enfin
On brave l’étau en vain
||: L’emprise se ferme sur moi :||
Je perds et prise la foi
||: L’emprise se ferme sur moi :||
Le fer maîtrise la proie
La loi de l’équivalence m’avale à même l’égo
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3. |
Le chat
04:28
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Je suis le chat
Qui regarde les coins de plafond
Installé sur ma planche de béatitude en bois
Je pense
Je suis frima
Sur ta fenêtre en cocons
Viens que j’épure ma panse de béton froid
Je passe
Et l’habitat
M’attachera la radio en étau sur le bras
Me sanglera sa solitude et ses cents poids
Je fonce
Je suis le chat
Qui marche raide comme un pont
Tiens ma montre pendant que j’appelle à l’oie
Je place
Je suis l’endroit
Où s’abaissent les glaives et les fronts
Fonds tes méninges dans le creux de l’émoi
Je trace
Je suis trépas
Et j’ai tes tripes dans l’étreinte de ma foi
Sien en sa fonte de problèmes et de bois
Je transe
Je suis le chat
Tu étais la forme que voilà
Hélas la cocotte de chaque fois
J’existe
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4. |
[...]
02:19
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Tu penses brouiller ma vue
Mais tu ne fais que perpétuer
Mon envie de lumière
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5. |
Assez
04:58
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L’amarre à la corde
L’amour à trente ans
Refoulent d’en dedans
Les non décidés
Les non protégés
La cours chez les parents
Et l’avare miséricorde
J’aurais jamais cru que l’miroir m’avait vu
J’garderai l’territoire en l’attente de l’obus
J’aurais jamais cru que l’miroir m’avait vu
J’garderai l’territoire en l’attente de l’obus
Faire des enfants faire d’la musique
Remplir ses trous statiques
La tête dans l’aspic
De chaire déchirée
De matelas usés
Le baptême d’argent
Éolienne du sang
L’ancrage réconforte
Bâtit ma nature morte
J’aurais jamais cru que l’miroir m’avait vu
J’garderai l’territoire en l’attente de l’obus
J’aurais jamais cru que l’miroir m’avait vu
||: C’est pas assez :||
||: C’est jamais assez :||
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6. |
...DU SEAU CRADE
05:23
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Transcender la houle
pour faire ses propres vagues
pour taire les portes de sortie
Retrancher ce qui croule
sous les planchers humides
sous ta tête de peaux abolies
Tabasser le discret des éclaboussures
dans ta flottaison sacrée
dans ta tête blindée à froid
Rattraper sa peau abolie
pour punir les proues sans dague
et jaillir en geyser
(de la foule)
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